Et rien qui ne sort des bouches de G.Brandebourg

Issu d’un village lorrain ouvrier, le narrateur se retrouve contraint de retourner voir ses parents à la suite de la mort de son frère.

Décédé d’un accident de travail. Là-bas la vie entière tourne autour de l’usine, elle a la place de la seconde femme, l’odeur, le bruit des machines et rien d’autre, c’est dans une langue poétique et en cadence que Guillaume Brandebourg revient sur son frère qu’il ne comprend pas, qui a fait le choix de rester alors que lui a choisi de partir, il fait part de son incompréhension de ce milieu.

L’accident de son frère lui rappellera sans cesse son choix, sa volonté de partir, son incompréhension; la mort d’un frère et d’un enfant, le deuil de la vie qu’il n’a pas pu avoir.

Un étrange roman, empreint d’une profonde mélancolie, qui traite de nos choix de vies ainsi que de la place du travail dans notre quotidien et comment celui ci peut parfois devenir un véritable poison.

Extrait page 65 : « Ce n’était pas un grand homme, c’était une fourmi ,un misérable et minuscule insecte, qui vivotait dans l’immense fourmilière et qui obéissait aux lois décidées par celle-ci, aplati sous le poids de sa charge »…

etrienquinesort

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