Le quart d’heure du mercredi #4

Je sais on est jeudi matin mais j’ai des excuses, hier je n’ai pas pu le faire, donc j’en profite pour le faire maintenant.

Donc voyons voir qu’est ce que j’aie fait d’intéressant depuis mercredi dernier, comme je l’ai dit je coordonne et anime des ateliers lecture, donc cette semaine je me suis rendue à celui que j’anime au F.J.T de Laval, on lit Ce qui nous sépare d’Anne Collongues chez Actes Sud.

C’est drôle de relire un roman à haute voix, surtout que comme celui-ci aborde une multitude de sujet et comme mes camarades de cet atelier viennent d’horizon très différents, de pays parfois lointains (la Colombie) c’est intéressant de voir comme nos interprétations peuvent être différentes.

Mardi matin je me suis rendue à Renazé pour un atelier avec un E.S.A.T j’ai assisté à la séance de présentation (le moment où l’on présente des livres et le groupe fait le choix du livre qu’il va lire pour rencontrer l’auteur au festival). Ils ont choisi Ce qui nous sépare eux aussi.

Je continue de répertorier tous les premiers romans qui sortent cette année. (pour le comité de lecture et demander aux éditeurs les livres, on en a déjà reçu une quinzaine).

Mardi soir, sur France Bleu, il y a deux minutes consacrée à un auteur du festival ou de la saison littéraire, j’ai présenté de Et rien qui ne sort des bouches de Guillaume Brandebourg publié chez d’Ores et déjà.

Cet après midi je me rends à la maison d’arrêt pour la séance de présentation. (anecdote cocasse ; la bénévole avec qui je m’y rend n’a lu qu’un livre sur les 4 qu’on présente et sa camarade que je remplace n’en a lu aucun ).

Je voulais juste faire le constat de cet après midi là à la maison d’arrêt, c’était la première fois que je rentrais dans une prison, je n’y avais jamais mis les pieds.

Avec M. la bénévole nous avons franchi la première porte blindée, traversé la cour, franchi une seconde porte, puis on a du donner nos carte d’identités, évidemment avant de rentrer dans une prison on vérifie nos casiers judiciaires.

On a passé le portique suivant, sans portable, sans rien d’autre que nos quatre livres à présenter et les carnets. Là on a encore passer deux portes : dans le sas de l’entrée, il y avait encore une porte mais cette fois avec des barreaux. Et là M et R m’ont demandé si ici ce n’était pas impressionnant.

Non le côté impressionnant quand nous sommes montés et la à côté de ce qu’il appelle l’école j’ai vu toutes les portes des cellules d’en haut et ça oui c’était bizarre, j’avais l’impression d’être dans une sorte de grande ferme industrielle où l’on parquait des gens et ça m’a fait frissonner. Oui là c’était bizarre.

L’atelier a eu lieu dans une pièce qui s’appelle l’école, une quinzaine de personne était là pour nous écouter parler des livres. Après tout quand la seule perspective qu’on doit avoir sur l’extérieur est une fenêtre, les livres en apportent bien plus, ils ont décidés de partir au Cameroun avec Blick Bassy et Le Moabi Cinéma, histoire d’avoir une fenêtre plus grande sans doute.

La carte des ateliers lecture ci dessous

carte-mayenne-9

Bonne journée

A la semaine prochaine pour de nouvelles aventures

Myrtille

=

Laisser un commentaire